monOplace - LOTUS 56 Turbine

MN004/1  LOTUS 56 Turbine Indianapolis 1968

- Joe Leonard #60


 

- Graham Hill #70

Accessoires nécessaires à la construction du kit:

Ref: PC01 et SR08

Conseils de Montage, Trucs et Astuces ICI

Impressionné par la Paxton STP à turbine qui a failli gagner en 1967, Colin Chapman imagine un concept encore plus innovant pour l’édition 1968. La Lotus 56 est un coin sur roues, design que l’on retrouve plus tard sur la fameuse 72 de formule 1. Elle est motorisée par une turbine Pratt & Whitney de plus de 500 CV. Pour utiliser au mieux la puissance, la voiture est une 4 roues motrices.

Jim Clark, décédé tragiquement en Avril 68, est remplacé par Mike Spence, qui malheureusement se tue lui aussi pendant les essais.
Ce sont finalement Graham Hill, Joe Léonard et Art Pollard qui sont engagés pour la course, Léonard s’adjugeant la pole. Il abandonne à quelques tours de l’arrivée alors qu’il menait facilement la course. Pour la petite histoire, Chapman avait apporté en secret une petite modification sur la voiture de Hill pour éviter cette panne afin de favoriser « sa » voiture. Mais Hill abandonne aussi, pour une autre raison. Une turbine ne gagnera donc jamais à Indianapolis, car effrayé par leur supériorité insolente face à la concurrence, elles sont déclarées illégales par l’USAC dès la saison suivante.

Vous connaissez peut-être mon addiction pour les voitures à turbine, puisque j’avais déjà proposé dans ma gamme la Paxton et la Howmet. Manquait la fameuse « cale de porte » pour les accompagner.

J’ai choisi la technique de la construction en carte plastique pour en réaliser le master, méthode que j’avais déjà utilisé en partie pour la Brabham BT34, mais en choisissant cette fois de la carte plastique plus fine (0,8mm) pour une plus grande souplesse d’utilisation.

Après avoir étudié avec attention toutes les photos en ma possession, j’ai considéré un plan 4 vues extrait d’un bouquin gentiment prêté par Régis comme très fiable. Après l’avoir réduit au 1/32eme, je découpe le flanc, et la face supérieure en papier. Les patrons sont rapidement reportés sur le plasticard, et découpés.

Vient ensuite la phase qui conditionnera la qualité du master : les deux flancs sont assemblés à la face supérieure, en prenant bien garde à leur alignement et leur symétrie. Si le modèle est « voilé » à ce moment là, il risque de l’être jusqu’à la fin. Le tableau arrière est découpé et collé un peu en retrait, puisqu’à la fin, il doit être creux.


Je remarque dès lors que le châssis que j’envisageais (Slot-Classic) ne passe pas à l’arrière, flûte. Un coup de disque à tronçonner plus tard, il n’y a plus de problème…Il faudra envisager un autre système d’accroche pour l’arrière. Mais je suis content parce qu’il passe pile-poil en largeur. Avec les patrons collés sur la carrosserie, il n'y a plus qu'a mettre en couleurs et c'est fini!

Passons au bossage du capot arrière, l’embase découpée en plasticard est collée en place, puis une nervure centrale figurant le profil, et enfin le chapeau, il suffira ensuite de remplir de mastic polyester (sintofer), et le volume sera créé. Je creuserai alors le dessus pour le logement de l’échappement de turbine. Je pose aussi les flancs de cockpit, puis je remplis la partie frontale de Sinto. Les Flancs sont trop plats, je charge donc en Sinto, qui sera poncé et mis en forme par la suite. J’en profite pour « remplir » le tableau arrière, afin d’avoir de la matière à creuser pour former le creux.


J’ai oublié de prendre quelques photos, du coup le travail est pas mal avancé. Le tableau arrière a été creusé, et la porte gravée. Le dôme de capot poncé et formé, et le logement de turbine creusé. Les prises d’air Naca supérieures ont été simplement découpées sur trois côtés, repliées vers le bas, et les flancs reconstitués avec du mastic. La gravure qui court le long du flanc de carrosserie a été faite, et les cavités pour les bouchons de remplissage creusés. Les emplacements des suspensions ont été découpés en creux, et la carrosserie reconstruite quelques millimètres plus en retrait. J’ai contrecollé par l’intérieur une nouvelle épaisseur de carte plastique pour consolider le corps. Le bas du tableau arrière est construit, il servira d’encliquetage pour le châssis. Je renforce la partie avant, car après découpe des logements de suspension, elle avait tendance à se tordre vers le haut. Le puits de vissage avant est mis en place, il tombe un peu dans l’habitacle…hum… Je pose 4 amortisseurs pour donner de la vie à l’ensemble. Les carénages de bras de suspensions avant ont été mis en forme par apport de Sinto, et poncés. Le carénage de cockpit aussi. Une fois Graham au volant, çà commence à avoir de la gueule!


Gros poste, que je redoute depuis le début : La sculpture de l’échappement… Je tartine le dôme de démoulant, et je pose un gros pâté de Sinto. Pendant que la matière durcit, je sculpte la forme supérieure, en arasant délicatement au scalpel. Puis je dessine la forme extérieure, et la sculpte au scalpel+ponçage, et enfin, je creuse l’intérieur à la dremel. Il reste le plus délicat : la découpe et la pose des 3 lamelles.  Mine de rien, c’est super compliqué, et long.


Il reste deux petites prises d’air Naca à faire. Pas facile de sculpter ces petites formes en creux. Donc je dégrossis la forme à la Dremel, je mets du démoulant, et prend l’empreinte en Sintofer. C’est cette empreinte en bosse que je sculpte à la forme de la Naca. Puis je mets du démoulant sur cette forme en bosse, je remplis le creux de Sinto, et je presse la forme en bosse dedans. Une fois dur, je démoule, çà marche!


Après une longue hésitation, je décide que les bras de suspensions seront en photo-découpage épais.

L’insert de jante est récupéré sur un modèle du commerce, et le papillon dans la boite à rabiot.

Il reste le tableau de bord à fabriquer, les prises de remplissage rapide de carburant, des bouchons, une ou deux couches d’apprêt à passer, et çà sera prêt à mouler. Dès que les moules seront fabriqués, je modifierai le master pour en faire la version F1.

 


 

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